Une nouvelle fois la colère éclate dans une cité populaire.

Une nouvelle fois les grands médias rendent compte d’une violence spectaculaire, alors que, depuis des mois, des années, ils se taisent sur la violence de l’injustice sociale que subissent chaque jour les habitants, toutes générations confondues, de ces mêmes quartiers populaires.

Violence de la relégation, de la ségrégation, de l’inégalité. Violence par le mépris de ceux qui clament « Travaillez plus pour gagnez plus ! » à des populations frappées par le chômage et la précarité. Violences et vexations de tous ordres des autorités administratives et policières.

Une nouvelle fois éclatent les cris, les appels, de ceux qui restent les « invisibles » de la société.

Une nouvelle fois apparaît la nécessité de faire vivre des espaces alternatifs d’où émerge une expression des « sans voix ».

Ce combat se mène aussi sur le champ de la création culturelle, artistique, et nous espérons y contribuer modestement avec ce site, « Paroles et Mémoires des Quartiers Populaires »

Paroles. Dans ce numéro, celles des jeunes du quartier Panoyaux, dans le XXe arrondissement de Paris. Ici s’exprime une vérité humaine trop souvent occultée ou caricaturée, car ce sont les jeunes eux-mêmes qui ont accepté de se saisir de la caméra.

Mémoires. Dans ce numéro, celles d’Étienne, immigré des années 1920, résistant une vie durant. Un témoignage qui contribue aussi à un savoir, à une culture populaires, utiles à toutes les générations, pour changer le Futur.

L’équipe de Canal Marches
1er décembre 2007

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Pour mieux connaître le Projet « Paroles et mémoires des quartiers populaires » voir la rubrique « Qui nous sommes »

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