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Elles sont de plus en plus nombreuses, les initiatives qui donnent la parole sur la Toile aux habitants des quartiers populaires et aux luttes des « Sans voix ». Dans chaque numéro, « Paroles et Mémoires des Quartiers Populaires » leur ouvre un écran libre.

LA CATHODE : UN LABORATOIRE POUR LE LIEN SOCIAL

 

"Ceci est notre quartier à 93°" de Roland MOREAU avec le collectif des femmes du Blanc Mesnil -  Maison des Tilleuls
Pour voir la vidéo sur le site de La Cathode, cliquez ici

   
"Paroles d'espoir" de Cristobal SEVILLA avec les jeunes du quartier de Paroles d'Espoir avec l'association APEDI
Pour voir la vidéo sur le site de La Cathode, cliquez ici
   

Implantée depuis 15 ans dans le département de la Seine-Saint-Denis, l'association  La CATHODE, déploie un travail important d'ateliers de réalisations de films dans les quartiers de la région parisienne. À partir de ce travail de terrain, elle développe une production de documentaires pour la télévision et les réseaux associatifs.

Le site de la CATHODE propose une impressionnante série de réalisations
et d'ateliers :
http://www.lacathode.org/

À voir aussi le site Internet réalisé par des jeunes des quartiers dans le cadre d'un chantier d'insertion organisé par la CATHODE:





PLUS DE 20 ANS D'ACTION CATHODIQUE

Tout a commencé par une envie, une volonté de travailler au contact des habitants. Sans un sou en poche, Gabriel GONNET, François GAULIER et Louis BASTIN créent le 9 décembre 1985 l'association la CATHODE : des ions positifs au service de la société. « On avait une attirance pour le cinéma social en marge des circuits classiques de productions. Et puis surtout, on avait envie d'expérimenter vite, d'être au contact de la réalité sociale », se souvient Louis BASTIN, monteur.


1. S'ASSOCIER POUR PRODUIRE

  Dès l'issue de sa formation (Institut De l'Audiovisuel puis Département Cinéma à Paris VIII), Gabriel GONNET a son idée en tête : "Conduire un travail de qualité en mettant des moyens humains et techniques d'un niveau professionnel au service des habitants des cités".
La forme associative lui paraît d'emblée la mieux adaptée. Jean-Claude BARDOUT, magistrat, ex-président de la CATHODE et spécialiste de la communication des associations, souligne que " La CATHODE correspond bien à l'esprit de l'économie solidaire".

Travailler en équipe, secret de la longévité
  " La CATHODE ne repose pas sur une seule personne ", précise Jean-Claude BARDOUT. Pourtant, le métier de réalisateur, comme celui de producteur, est par essence un parcours solitaire. « Si la CATHODE a pu se pérenniser, c'est sans doute parce qu' elle a su intégrer plusieurs personnes porteuses de son concept au même titre que ses fondateurs », affirme Jean-Claude BARDOUT.
L'association loi 1901, un cadre adéquat
Le but premier de la CATHODE n'est pas de faire des bénéfices. Dans ce sens, elle trouve sa place dans la longue lignée des « entreprises » de l'économie solidaire. "Mais nous pourrions étudier la coopérative telle que la loi l'a modifiée, en 2000, afin d'étudier sa pertinence pour la CATHODE ", propose Jean-Claude BARDOUT.

Le goût des autres
Dans les associations, la place de la personne humaine est centrale.
Elle est au cœur de son l'activité de la CATHODE qui s'est affirmé comme un "laboratoire pour le lien social". Elle a mis en place les ateliers, a ouvert son conseil d'administration à des compétences extérieures au monde du cinéma. Enfin, elle réunit dans son comité éditorial des spécialistes de tous les univers auxquels elle fait appel pour construire ses films.

La reconnaissance par les partenaires
En quinze ans, la CATHODE a reçu de nombreux soutiens financiers de la part de nombreux organismes. Ses films sont utilisés par plus de 1 500 associations. Auprès d'elles, elle a su acquérir un capital d'estime qui s'avère précieux au moment d'initier de nouveaux projets.

b) trois terrains d'actions
Loin du circuit traditionnel, la CATHODE affiche son indépendance éditoriale. Utilisant le 7e art comme instrument de dialogue, elle cherche à abattre les murs qui se dressent entre les générations, les hommes et les femmes, les institutions et les citoyens... Loin des réponses toutes faites, l'association apporte des éléments de réflexion sur des thèmes de psychologie, de société, de citoyenneté et de santé.
Une démarche qui cherche à se rapprocher de la dynamique intérieure de chaque personne. Des films non pas sur les gens mais avec eux.
Laboratoire du lien social, elle développe son action sur trois terrains :

- Les ateliers
Dès sa création, la CATHODE a développé un travail d'ateliers audiovisuels et photographiques auprès des jeunes en difficulté. De trois ateliers en 1986, elle est passée à une moyenne de 20 par an.
Travaillant en partenariat avec des missions locales, des écoles élémentaires, des collèges, des CIPPA, des services municipaux Jeunesse et diverses associations de quartiers, l'association cherche, à travers l'utilisation des moyens audiovisuels, à amener les jeunes à s'ouvrir sur les autres. "C'est un travail de socialisation, par la prise de parole et la création collective. Nos intentions visent à ce que les jeunes sortent des problématiques de banlieue, de territoires, qu'ils se responsabilisent et qu'ils aient un regard plus lucide sur les choses", précise Dominique DELATTRE, coordinateur des ateliers depuis 1994.
Aidés par un réalisateur et un assistant technique de la CATHODE, les jeunes participent activement à toutes les étapes de la construction du film : du scénario au jeu d'acteurs en passant par la réalisation, la prise de vue, la prise de son et le montage. Des projets vidéo sur les différences, la citoyenneté, la mémoire, la responsabilité.

Parallèlement, des ateliers à vocation d'aide à l'insertion sociale et professionnelle ont été mis en place grâce à des financements FSE et DIV. Commençant par un travail de groupe de paroles, les jeunes de 18-25 ans en Mission Locale ou Foyer d'Insertion, ont réalisé ensuite 6 films sur les difficultés de l'insertion.

Atelier au Burkina Faso
Un projet d'échanges et de réalisations de films documentaires entre jeunes dionysiens, jeunes aveyronnais et jeunes africains est né de la rencontre de trois associations. Ce projet d'atelier vidéo initié en 1998 a permis aux jeunes d'alimenter leurs réflexions sur les représentations de l'autre, en réalisant deux films Y A D'LA ROUTE et VAS-Y ON Y VA. En août 2001, les jeunes se sont rendus au Burkina Faso, dans le petit village de Korgnégane, et ont pu rendre compte de leur rencontre avec les africains avec leur troisième film YAANI. Une fabuleuse expérience mêlant échanges de savoirs, découvertes culturelles et naissance d'une amitié réciproque. “Face à la richesse de cette expérience, aussi bien pour les jeunes français que les
Burkinabés, je pense que la CATHODE doit continuer à élargir ses horizons vers d'autres continents, d'autres démarches", souligne Anne PHILIPPE, réalisatrice intervenante sur ce projet.

- La collection UN FILM POUR EN PARLER
Avec plus de 31 films à son actif, cette collection de films traitant des relations amoureuses, de la tentative de suicide, de la violence, des relations parents-ados, des dépendances, de la prévention, de la citoyenneté et du goût du risque permet d'ouvrir le dialogue entre jeunes et adultes. Les films de cette collection ; divisée en deux catégories : la première s'adressant aux jeunes de 13 à 19 ans et la seconde à leurs parents ou aux médiateurs sociaux ; prônent la prise de parole comme premier moyen d'aborder des questions difficiles.

Le travail de la parole
" À la fin de la projection du film ETAT DE VIOLENCE, remarque Gabriel GONNET dans un article publié dans « Le journal des psychologues ", il y a toujours ce moment d'émotion et de silence. » Signe que le documentaire a touché juste. Sans doute ce film n'est-il pas le seul, dans la collection, à provoquer ce choc chez les spectateurs.

Lâcher les certitudes
Il ne suffit pas de réunir une douzaine de jeunes et de les écouter pour que les jeunes parlent d'eux librement. Il faut d'abord faire table rase avec les opinions en vogue, les analyses toutes faites. Si ces dernières rassurent les personnes confrontées à des situations qu'elles ne comprennent pas, « elles risquent de nous couper de l'écoute du jeune en difficulté », souligne Gabriel GONNET.
L'instant où les jeunes arrivent à parler à la première personne est un moment clé dans les rencontres. Ensuite, le réalisateur peut travailler, avec ces images, ces paroles.

Engager la discussion
"Je ne suis pas d'accord avec lui ", ou " Je pense comme tel personnage ". Pour Nathalie ISORÉ, psychologue, responsable du Café de l'Ecole des Parents (Paris), ces réactions de parents, à la suite des projections, sont le signe que les documentaires de la CATHODE sont de bons supports pour lancer un débat. Même remarque pour Benoît FÉLIX, responsable du Cybercrips, un tout nouvel espace destiné à informer les jeunes de 13 à 25 ans autour du sida et de la sexualité. « Les films doivent fournir de l'émotion, explique-t-il. C'est elle qui laisse une empreinte et qui va jouer le rôle de « starter » pour le débat », poursuit-il.

Nathalie ISORÉ apprécie que la CATHODE ait produit beaucoup de films sur l'adolescence, et surtout qu'ils ne reproduisent pas uniquement des paroles d'experts. « Les témoignages des jeunes, dit-elle, surtout ceux qui ont dépassé leurs difficultés et mettent des mots sur ce qu'ils ont vécu, ouvrent de nouvelles perspectives aux parents d'enfants adolescents », explique-t-elle.

Des films thérapeutiques
Plusieurs films de la CATHODE ont reçu des prix au festival Vidéopsy d'Auxerre et au festival médical des entretiens de Bichat. Une reconnaissance de la part des professionnels de la santé sur la valeur thérapeutique de ces images…
" Ces documentaires libèrent la parole, souligne Jamila Latrech, psychologue. Il y a une résonance entre ce que la personne voit et ce qu'elle ressent. L'image apporte du mouvement, de la vie, au spectateur. Il sort de la projection avec une réaction à partir de laquelle, en tant que psychologue, je peux commencer à travailler." En
parlant. Jamila LATRECH, ce n'est pas un hasard, est présidente de l'association la CATHODE.


2. FILMER LE SOCIAL

 " Filmer le social, c'est souvent filmer ce qui va mal ", indique Roland MOREAU. Pour Marinca VILLANOVA, " c'est d'abord le sujet qui m'attire " (INSPIREZ-EXPIREZ, FAIT MAISON, ELLE MEURT PAS LA MORT).
Chaque réalisateur, à la CATHODE, a ses thèmes de prédilection, qu'il s'agisse des relations amoureuses et de la sexualité des adolescents (Chantal BRIET), du suicide et de la solitude (Gabriel GONNET), de l'insertion ou de l'alcoolisme (Roland MOREAU).
 " Nous cherchons à montrer des personnes positives, constructives, sans jamais simplifier les situations, ni caricaturer les personnes" explique Gabriel GONNET.

Les sujets tabous
Les questions abordées par les films de la CATHODE sont souvent des tabous. Sur ces difficultés ou ces étapes de la vie, les discours convenus, les idées toutes faites, les déclarations péremptoires abondent. Elles contribuent à amplifier la méconnaissance de ces expériences et brouillent la réflexion sur l'attitude.

Un autre regard
Fidèle à son projet initial, la CATHODE n'hésite pas à se lancer le défi de réussir sur ces terrains. « Nous travaillons toujours avec des professionnels, des psychologues, assistants sociaux, éducateurs, ou médecins. Ils connaissent les personnes que nous allons rencontrer pour réaliser nos films. Nous parlons beaucoup. En tant que réalisateurs, nous travaillons énormément nos sujets, par des lectures, des rencontres avec des spécialistes. Filmer le social, c'est alors fournir un autre regard à la société, à travers nos films, sur un problème de société". Peu à peu, à travers la cohérence de la production, un « label » CATHODE a émergé " Les associations qui achètent nos films savent que nous traitons de sujets sociaux et connaissent notre approche ", souligne Gabriel GONNET.

La distribution DVD
La distribution DVD de cette collection est un succès. Utilisées par les enseignants, les intervenants sociaux et les centres de documentation, ces cassettes sont des outils de dialogue, de réflexion et d'introduction au débat. "Nous utilisons les cassettes de la CATHODE sur deux axes : soit une action de prévention pour un public jeune, soit une action visant à renforcer les connaissances des professionnels. Ces films permettent de déconstruire un certain nombre d'idées reçues, d'agir sur les représentations", souligne Florence MONCOURTOIS du CIRDD (centre d'information et de recherche des drogues et dépendances). Au niveau des jeunes, les cassettes semblent avoir un impact positif : "Les cassettes sur le thème du suicide et de l'alcoolisme sont un peu les "Best of", elles tournent beaucoup. Ces films permettent de poser un cadre pour ensuite engager une discussion.
"Il y a un processus d'identification qui se fait car les jeunes adultes se sentent proches de ceux qui témoignent ", explique Evelyne DORVILLIUS, documentaliste du CIRDD.

  - La collection BILLE EN TÊTE  :
Réalisateur à la CATHODE, Roland MOREAU propose à Gabriel l'opération ŒIL POUR OEIL, un accueil de projets de jeunes réalisateurs autour d'une ligne éditoriale plus engagée. “ Je crois que je n'aurais pas pu le proposer ailleurs. Grâce à son statut d'association, son histoire et sa ligne éditoriale, la CATHODE était la structure idéale. Et puis il y avait une volonté collective, de faire quelque chose de différent, de renouer avec le cinéma engagé en réalisant, d'abord, des courts-métrages ”, explique Roland. Face aux problèmes de diffusion qu'engendrent les courts-métrages, Roland décide de relancer l'opération sous le format 26 ou 52 minutes, afin d'acquérir des financements du compte de soutien du Centre National de la Cinématographie. C'est la naissance de BILLE EN TÊTE. Une ligne éditoriale citoyenne pour une nouvelle collection de films qui traite de sujets plus politiques et militants comme l'anti-mondialisation, les rapports Nord-Sud, la solidarité, le mouvement social (nouveaux films : LA TROISIÈME RIVE de Roland MOREAU, LA MARCHE DE LA DIGNITÉ INDIGÈNE de Sylvie KAHANE).

3. PRODUIRE AUTREMENT

Du social à la politique, il n'y a qu'un pas. Il a été franchi depuis peu avec la création de la collection BILLE EN TÊTE. Les thèmes de ces documentaires n'ont pas trouvé leur créneau sur les chaînes généralistes parce que trop affirmés, et qui requièrent de la part de l'association un engagement financier solide. Elle repose sur l'expérience de la CATHODE et le capital d'estime dont elle bénéficie de la part de ses partenaires.

a) Producteurs-éditeurs
" Nous sommes des « producteurs éditeurs ", annonce Gabriel GONNET. Le parallèle avec le monde du livre n'est pas hasardeux : « Comme des éditeurs, nous créons des collections, nous travaillons à la diffusion des œuvres ». En effet, la vente des films de La CATHODE, sous forme de cassettes vidéo, constitue une part non négligeable du chiffre d'affaires. Non sans avantage : « Cela nous permet de faire exister les films sur une durée plus longue qu'une diffusion à la télévision et en
direction d'un public très concerné », précise-t-il.
Cette orientation se trouve accentuée par de récentes innovations technologiques. " Le DVD ouvre de nouvelles perspectives à la CATHODE ", continue Gabriel. Ce support va accueillir nos films qui seront accompagnés de dossiers complets qui complèteront le thème abordé. Nous joindrons une interview du réalisateur ainsi qu'une liste des sites ressources. »

b) Le couple réalisateur-producteur
  " De même que les éditeurs, nous avons cherché à constituer une équipe de réalisateurs avec lesquels nous avons envie de travailler sur plusieurs créations", ajoute Gabriel GONNET.
" On ne cherche pas à entretenir le désir d'un réalisateur si l'on sait déjà qu'on ne produira pas son film ", poursuit Roland MOREAU. Mais dès lors qu'unecollaboration est entamée, la CATHODE s'efforce d ' être transparente, notamment sur les budgets ".

c) Produire pour la télévision
 " Pour nous, La CATHODE est un producteur comme un autre ", affirme Rémy SAUVAGET, chargé de mission à la direction de l'audiovisuel du Centre National de la Cinématographie. « Nous leur demandons de satisfaire les mêmes critères que tout autre producteur pour pouvoir les aider et les faire accéder au compte de soutien. ». La difficulté, propre à tous les producteurs de documentaires, tient en réalité au pouvoir de fait détenu par les télévisions soumises à la dictature de l'audimat et aux budgets des annonceurs. Produire autrement, c'est créer les moyens de son indépendance. Il y faut de la persévérance, de l'imagination, de l'énergie. Et de la trésorerie…

4. LES PARTENAIRES DE LA CATHODE

  - La Fondation de France
  - Fonds d'Action et de Soutien pour l'Intégration et la Lutte contre
les Discriminations : FASILD
  - Le Centre National de la Cinématographie
  - La PROCIREP
  - France 3
  - France 5
  - KTO tv
  - Télessonne
  - Le Conseil Régional d'Ile-de-France : Politique de la Ville
  - Le Conseil Régional d'Ile-de-France : Formation Professionnelle
  - La Conseil Général de la Seine-Saint-Denis : DCAF
  - La Direction Générale de l'Action Sociale Ministère de l'Emploi et
de la Solidarité
  - La Direction Générale de la Santé du Ministère de l'Emploi et de la
Solidarité
  - Le Service du Droit des Femmes du Ministère de l'Emploi et de la
Solidarité
  - Le Ministère de la Justice
  - Fil Santé Jeunes
  - L'Ecole des Parents et des Educateurs
  - La Préfecture de Seine-Saint-Denis
  - La Délégation Interministérielle à la Ville
  - La Direction Départementale Jeunesse et Sports de Seine-Saint-Denis
  - La Fondation Vivendi Universal
  - Périphérie partenaire du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis
  - Le Conseil Général de la Seine-Saint-Denis
  - Le Conseil Général de l'Essonne
  - Le Conseil Général des Hauts de Seine
  - Le Conseil Général du Val de Marne
  - Le Conseil Général de la Guadeloupe
  - Le Conseil Général du Nord
  - SMJ de Bobigny
  - Mairie de Pantin
  - Mairie de La Courneuve
  - Mairie de Romainville
  - Mission Locale d'Aulnay-sous-Bois
  - Mairie de Saint Denis
  - Mairie de Stains
  - Mairie et SMJ du Blanc Mesnil
  - Mission Locale de Saint Michel sur Orge
  - Mission Locale de Maison Alfort
  - La Cité Myriam de Montreuil
  - L'association des Femmes des Francs Moisins
  - Le Centre Social Municipal Éclaté de Stains
  - Le Centre Social de la cité des Marnaudes à Villlemomble
  - Le Centre Social Edmond Michelet de SEVRAN
  - La Fédération des Cigales
  - La Cité des Sciences et de l'Industrie
  - L'AFPA
  - EDF
  - Les CODES 92 et 95
  - La Fédération des Œuvres Laïques de Seine-Saint-Denis
  - Les Francas de Seine- Saint-Denis
  - La FNAMED
  - Campus
  - Le Comité d'entreprise SNCF
  - Alesia 14…

5. Les PRIX

• Prix plein les Yeux au festival les écrans documentaires du festival
de Gentilly (Grand Prix)
  • 9 prix des 10 meilleurs films au Festival du Film médical et
Chirurgical des Entretiens de Bichat en 1999-2000-2002
  • 2 prix au Festival Vidéo Psy de Lorquin
  • 2 prix au festival Vidéo et Faits de société d'Auxerre
  • 2 prix aux rencontres Cinéma et Handicap de Nancy
  • Prix du documentaire Européen
  • Prix Radio France de la meilleure bande son
  • Prix TDF da la qualité technique,
  • Prix Coup de Cœur au festival ARRIMAGES de l'Institut de
Géographie...
  • 7 prix pour nos films d'ateliers avec les jeunes de la
Seine-Saint-Denis
  3 fois Lauréat :
  Patrimoine du XXème Siècle
  Fondation Vivendi Universal
  Dynamiques solidaires